Bakala: 400 killed, bodies thrown into the wells and the Ouaka, 15,000 displaced, houses burned by the Minusca, dixit Mrs. Dorothée Tiyangou …

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As the whistleblowers and all the fighters of freedom and democracy have never ceased to proclaim it loud and clear, Mr. Onanga and the Minusca are responsible for the persistence of the crisis that continues to shake the soul Of the Republic, and of which a whole people is taken hostage on its own land by murderers of all sorts and criminals of the worst kind, who have come from elsewhere.
A crisis that has become simply a real business for all the protagonists and for the international community, yet present in the Central African Republic to ensure the protection of the civilian populations against the exactions of the warlords and all the armed bands. This is the most plausible proof of the press release of Ms Dorothée Tiyangou, UNDP deputy, on the security situation in the city of Bakala and made public at the beginning of February 2017. A press release accusing Mr Onanga and the Minusca for helping the elements of the Nigerien mercenary, Ali Darass, to commit mass killings and war crimes. Then what replies can they make against this grave accusation? How long will they continue to deny being behind Ali Darass, Sidiki and others? Instead of being an army of peacemakers, has Minusca turned into an army of murderers, criminals of the worst and conquistadors? In any case, there is something for this Mr. Onanga and his closest collaborators go underground to no longer appear … And for good reason:
 » Press release
On the security situation in the city of Bakala

On December 20, 2016, after my statement on the national airwaves, I drew the attention of the authorities of our country and those of Minusca on the atrocities committed by the elements of the UPC of the rebel leader Ali Darass. There was no response from the various authorities responsible for the protection of civilian populations in accordance with Security Council resolutions 2301 and 2339. As a Member of Parliament for Bakala City, I personally traveled to the city from 21 to 24 January 2017 to find out more. The findings and information gathered are bitter and reveal a city completely destroyed. The damage listed is as follows:
– More than 400 inhabitants killed and some are thrown into the wells and the river Ouaka;
– More than 15,000 depkacees distributed on the sites of Bambari (PK 8, PK 12, Aerodrome Togo, Yamale) and Grimari;
– In Bakala, on the spot there are people of 3rd age without assistance and waiting for their end;
– All dwellings are pillaged and destroyed;
All the huts built in the gold-yards are burned.
Basically, Bakala has become a ghost town. According to concordant sources, the involvement of the Minusca contingents in the destruction of the city has been noted for supporting the elements of the UPC of Ali Darass. For example, these contingents had invited the young people of Bakala to leave their hiding place to take part in a meeting on 12 December 2016, and thirty-six (36) young people who had responded to this invitation had all been summarily executed.
In view of the above and as a Member of the Nation, I strongly condemn these abuses suffered by the people of Bakala and ask:
1. First, the Government to take the necessary measures to secure the Ouaka region, in general, and Bakala region, in particular, on the one hand, to instruct the technical departments in order to clean up the said town and To take preventive measures against epidemics and to set up basic services for the supply of drinking water;
2- Minusca to be impartial in its intervention on the ground, to ensure its full mission in accordance with its mandate and to promptly launch a joint investigation against its elements involved in the abuses in Bakala;
3. Lastly, humanitarian NGOs should make every effort to assist all displaced persons in permanent residence and those admitted to host families at the various sites mentioned above.

Done at Bangui on 01 February 2017

(E)
Honorable Dorothée TIYANGOU »
Member of Parliament for Bakala
Jean-Paul Naïba

Bakala: 400 tués, des corps jetés dans les puits et la Ouaka, 15.000 déplacés, des maisons incendiées par la Minusca, dixit Mme Dorothée Tiyangou…

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Comme les lanceurs d’alerte et tous les combattants de la liberté et de la démocratie n’ont jamais cessé de le clamer haut et fort,  M. Onanga et la Minusca sont responsables de la persistance de la crise qui continue de secouer l’âme de la République et dont souffre tout un peuple pris en otage sur sa propre terre par des égorgeurs  de tout acabit et des criminels de la pire espèce, venus d’ailleurs.

Une crise qui est devenue tout simplement un véritable fonds de commerce tant pour tous les protagonistes que pour la communauté internationale, pourtant présente en Centrafrique pour assurer la protection des populations civiles contre les exactions des seigneurs de guerre et de toutes les bandes armées. En est la preuve la plus plausible le communiqué de presse de Mme Dorothée Tiyangou, députée de l’UNDP, relatif à la situation sécuritaire dans la ville de Bakala et rendu public début février 2017. Un communiqué de presse qui accuse M. Onanga et la Minusca d’avoir aidé les éléments du mercenaire nigérien, Ali Darass, à y commettre des tueries de masse et des crimes de guerre. Alors quelles répliques peuvent –ils opposer à cette  grave accusation ? Jusqu’à quand continueront – ils de nier d’être derrière Ali Darass, Sidiki et autres ? Au lieu d’être une armée de pacificateurs, la Minusca ne s’est – elle muée en une armée d’égorgeurs, de criminels de la pire et de conquistadores ? En tout cas, il y a de quoi à ce M. Onanga et ses plus proches collaborateurs rentrent sous terre pour ne plus apparaitre…Et pour cause :

 

« Communiqué de Presse

 relatif à la situation sécuritaire de la ville de Bakala

 

En date du 20 décembre 2016, après ma déclaration sur les ondes nationales, j’avais attiré l’attention des autorités de notre pays et celles de la Minusca sur les atrocités commises par les éléments de l’UPC du chef rebelle Ali Darass. Cette action n’a connu aucune réaction de la part de ces différentes autorités qui avaient la charge de la protection des populations civiles conformément aux résolutions 2301 et 2339 du conseil de sécurité. En ma qualité de députée de la ville de Bakala, j’ai personnellement effectué un déplacement dans ladite ville du 21 au 24 janvier 2017 pour en savoir davantage. Les constats et informations recueillis sont amers et font état d’une ville complètement détruite. Les dégâts répertoriés sont les suivants :

  • Plus de 400 habitants tués et certains sont jetés dans les puits et la rivière la Ouaka ;
  • Plus de 15.000 dépkacés repartis sur les sites de Bambari (PK 8, PK 12, Aérodrome Togo, Yamalé) et Grimari ;
  • A Bakala, sur place on y trouve que des personnes de 3ème âge sans assistance et qui attendent leur fin ;
  • Toutes les maisons d’habitations sont pillées et détruites ;
  • Toutes les huttes construites dans les chantiers aurifères sont brûlées.

En gros, Bakala est devenue une ville fantôme. Selon des sources concordantes, on a noté l’implication des contingents de la Minusca dans la destruction de la ville pour avoir appuyé les éléments de l’UPC d’Ali Darass. A titre d’exemple, ces contingents avaient invité les jeunes de Bakala à sortir de leur cachette pour prendre part à une réunion le 12 décembre 2016, ainsi trente six (36) jeunes qui avaient répondu à cette invitation, avaient été tous sommairement exécutés.

Eu égard à ce qui précède et en ma qualité de députée de la nation, je condamne avec vigueur et fermeté ces exactions subies par les populations de Bakala et demande :

  • D’abord, au Gouvernement de prendre des mesures qui s’imposent pour sécuriser la région de la Ouaka, en général et celle de Bakala, en particulier, d’une part, instruire les départements techniques afin d’assainir ladite ville et de prendre des mesures préventives contre les épidémies et mettre en place des services de base pour une adduction d’eau potable, d’autre part ;
  • Ensuite, à la Minusca d’être impartiale dans son intervention sur le terrain, d’assurer pleinement sa mission conformément à son mandat et de diligenter dans les meilleurs délais une enquête mixte contre ses éléments impliqués dans les exactions survenues à Bakala ;
  • Enfin, aux Ongs humanitaires de tout mettre en œuvre pour assister tous les déplacés en résidence permanente et ceux admis dans des familles d’accueil sur les différents sites ci – dessus cités.

 

                           Fait à Bangui, le 01 Février 2017

                                      

                                            (é)

                             Honorable Dorothée TIYANGOU »

                                      Députée de Bakala

Jean- Paul Naïba